Rilke

Mise en scène Jérémie Sonntag et Florian Goetz

Textes Rainer Maria Rilke

Un être solitaire déambule dans la ville. Pour échapper au bruit et au mouvement permanents qui le submergent, il se réfugie dans un espace intérieur, une manière d'être au monde qui lui permet d'affirmer une sensibilité totale. Le regard qu’il pose sur ce qui l’entoure est différent, une perception qui fait jaillir la poésie au milieu du tumulte.

Les images mentales, sonores et visuelles défilent, et avec elles, l'émotion survient. En dehors de toute rationalité et de toute compréhension, les sens sont en éveil et se libèrent, l'esprit vagabonde et s’égare. Les arpenteurs de l'invisible offrent une entrée singulière et totale dans l'œuvre du poète Rainer Maria Rilke.

« Jamais encore je n’avais pris conscience du nombre de visages qu’il y a. Il y a beaucoup de gens, mais encore plus de visages, car chacun en a plusieurs. Voici des gens qui portent un visage pendant des années. Il s’use naturellement, se salit, éclate, se ride, s’élargit comme des gants qu’on a portés en voyage. »